SOLIDARITÉ

Saint-Quay-Portrieux – Une course de santé féminine et solidaire le 30 juin

Lors de la présentation de la Quinocéenne 2024, le 27 mars, à l’école
Notre-Dame-de la-Ronce : Matthieu Decout, Didier Guérin et Patricia Richard de
Saultrait, du Team Quino, Fabienne Jouan, directrice de l’école Notre-Damede-
la-Ronce, Julien Carette, Bretagne Solidarité, Mickaël Geffroy du Team Quino, et
Jacques Dessenne, président de Bretagne Solidarité. © Ouest-France

Pour sa sixième édition, la Quinocéenne fera toujours courir des femmes (mais pas seulement), pour soutenir l’association Bretagne Solidarité.
Le rendez-vous
Rendez-vous sportif avant tout solidaire, sans esprit de compétition, sans podium ni classement, La Quinocéenne, créée en 2017, a pour but de fédérer autour d’une cause, humanitaire, environnementale ou de santé. La particularité de la Quinocéenne, c’est d’être une course réservée aux femmes, avec toutefois une ouverture aux hommes, « à condition qu’ils ne courent pas seuls et qu’ils participent comme accompagnants », précise Didier Guérin, organisateur de l’événement avec Mathieu Decout et Mickaël Geffroy, par ailleurs enseignant à l’école Notre-Dame-de-la Ronce, « parce que ce projet a été porté et développé par un groupe de parents d’élèves de cette école ».
Force est de constater que la Quinocéenne a trouvé son public au fil des éditions, en réunissant chaque année des centaines de participants de tous âges et de tous niveaux. Dimanche 30 juin, les coureurs participeront au profit de Bretagne Solidarité. Une association d’une cinquantaine d’adhérents en Côtes-d’Armor, qui oeuvre pour « soutenir, accompagner et défendre les droits des personnes handicapées, dépendantes ou atteintes de maladies invalidantes, ainsi que leurs aidants », précise son président, Jacques Dessenne.
Le programme
Le matin, avec sa course de 6 km réservée aux femmes, la Quinocéenne renoue avec ses principes de base liés à la santé et au sport accessible à un maximum de femmes, en lançant également une nouvelle formule, celle du duo mixte (un homme accompagne une femme). À noter qu’une marche est prévue sur le même parcours. L’après-midi, l’équipe propose une découverte de l’orientation, une activité nouvelle, ludique et accessible à tous. « Des cartes ont été spécialement conçues pour l’événement», précise Mickaël Geffroy. «Deux parcours de randonnée, adaptés aux familles et aux poussettes, ainsi que des parcours à thème, sont prévus au coeur de la ville, pour en découvrir les secrets tout en s’amusant. »
Au départ, chaque équipe recevra un pointeur électronique et une carte où figurera l’emplacement des balises par lesquelles les équipes doivent passer. Le passage est validé par le pointeur électronique.
Nouveautés 2024 : un parcours de randonnée est proposé aux personnes à mobilité réduite (fauteuil + 1
accompagnateur au minimum). À l’issue du parcours d’orientation, possibilité de réaliser un « challenge » biathlon dans le parc de la Duchesse-Anne… Inscriptions à partir de la mi-avril , par courriel au Team La Quinocéenne : la.quinoceenne@gmail.com. Renseignements : https://la-quinoceenne.fr (O.F 01/04/24).

Les tout-petits offrent un spectacle à leurs aînés

Après-midi festif pour les résidents de l’Ehpad du Roch ar Bido, qui ont accueilli,
mardi, les maternelles de l’école Saint-Joseph, pour une série de danses et un petit
concert en anglais. Cette animation s’est faite en partenariat avec des élèves du
lycée Xavier-Grall, de Loudéac. Un autre temps fort aura lieu prochainement autour
de jeux de société avec les élèves de CM (O.F 14/03/24).

Dinan – Une centaine de boîtes de jeux offerte au service pédiatrique

Remise de la centaine de jouets au service pédiatrique le 24 février en matinée ©
Flora

Pour la 3e année consécutive, à l’occasion du salon Din’en Brick, l’association Brickouest a offert des jeux aux enfants hospitalisés de Dinan. Ainsi, samedi 1er mars, en présence de René Degrenne, maire délégué de Léhon, de Christelle Le Maoult, directrice de l’école Duguesclin organisatrice de l’évènement de loisirs, deux bénévoles de l’association Brickouest (partenaire fidèle du Salon) ont offert ces cadeaux au profit de l’enfance hospitalisée à trois membres du service pédiatrique le l’hôpital René Pleven. Accompagné aux bras par son papa, le petit Malo présent a bénéficié d’un jouet (Le Petit Bleu 14/03/24).

Pommerit-Jaudy – Solidarité. 820 € pour la Ligue contre le cancer

Un chèque de 820 € contribuera à la recherche médicale contre le cancer.

Au lycée Pommerit, des collégiens et des BTS Bioqualim, ainsi que quelques membres du personnel, ont accueilli trois bénévoles de la Ligue contre le cancer. Françoise Le Dafniet, Sylviane Delisle et Jean-Yves Jouan ont ainsi reçu un chèque de 820 € pour la recherche médicale contre le cancer.
Rose Gouëvic, enseignante, a rappelé la mobilisation des jeunes et adultes lors du mois d’Octobre Rose. En effet de nombreuses actions ont eu lieu alors pour collecter les fonds et sensibiliser les élèves à la recherche médicale contre tous les cancers. « Nous allons repartir de plus belle l’année prochaine ! », souligne Rose Gouévic (Le Trégor 07/03/24).

Loudéac – Elles organisent un fest-deiz caritatif

Maiden, Soiuna, Manon et Enora, élèves de terminale au lycée Xavier-Grall
préparent l’organisation d’un fest-deiz caritatif à Guerlédan. © Ouest-France

Une vingtaine d’élèves du lycée Xavier-Grall travaille sur diverses actions solidaires. Dimanche 10 mars, un fest-deiz est prévu à Guerlédan. Rassembler les habitants du territoire autour d’une action caritative. C’est le défi relevé par des élèves de terminale du lycée Xavier-Grall de Loudéac. Mais aussi un projet pédagogique mené dans le cadre de la préparation du baccalauréat professionnel Service aux personnes et territoires (Sapat). Cinq groupes de lycéens en formation initiale y participent.
Trois duos d’artistes
Parmi les premiers projets aboutis, un fest-deiz organisé ce dimanche à Guerlédan. Les bénéfices réalisés seront reversés à l’association Sidonie Rose et à l’association Rayon de soleil. « Nous avions réfléchi à l’organisation de plusieurs types d’évènements, observent Maiden, Soiuna, Manon et Enora en charge du fest-deiz qui se déroulera à Guerlédan. Comme la vente d’objets, de repas… mais cela n’aurait pas dégagé assez de bénéfices. »
Les lycéennes ont ensuite approché les trois duos d’artistes qui animeront le rassemblement (Élodie et Katel, André Lefebvre et Ar pikerezed ainsi que le duo Estherve). En retenant l’idée du fest-deiz, approuvé par l’association Rayon de soleil, les lycéennes espèrent la participation d’au moins une centaine de personnes (O.F 06/03/24).

Plérin – Les collégiens de Saint-Pierre offrent 3 720 € du Téléthon

Jean-Yves Bertrand, Élisabeth et Jean-Luc Michel, de la coordination de l’AFM
Téléthon pour le département, sont venus remercier, mardi, en présence de
Laurence André, conseillère municipale, et Pierrick Jegu, pour l’office municipal des
sports, les élèves du collège Saint-Pierre qui ont récolté 3 720 € pour le Téléthon
2023, soit la plus grosse contribution à Plérin (O.F 07/02/24)

Saint-Brieuc – Lamballe – Au lycée Balavenne, une option Croix-Rouge

Lætitia Pellan, directrice déléguée du lycée professionnel Balavenne, et Jacques Le
Cornec, président de la Croix-Rouge Côtes-d’Armor, ont signé, mardi 30 janvier, la
convention officialisant l’ouverture de l’option Croix-Rouge. © Ouest-France

Cette année, l’établissement s’associe à la Croix-Rouge, afin de développer des projets avec une classe du CAP Accompagnement éducatif petite-enfance (AEPE).
Le projet
Après de nombreux projets solidaires, dont une remise de colis à la Croix-Rouge Les Villages en décembre, le lycée Marie-Balavenne continue de s’investir. Leur nouvelle action : créer une option Croix-Rouge. À destination des élèves de première année du CAP Accompagnement éducatif petite-enfance (AEPE), cette option relève du cours de chef-d’oeuvre des élèves.
« Former des adultes avec des valeurs »
Le chef-d’oeuvre, pour rappel, c’est un projet que doivent monter les élèves durant une année, et qui doit être en lien avec le parcours professionnel vers lequel ils se dirigent. « Ce cours donne lieu à de nombreux projets solidaires,»rappelle Lætitia Pellan, directrice déléguée du lycée professionnel Balavenne.« Notre objectif, en plus de l’apprentissage de la gestion de projet, est de former des adultes avec des valeurs. »» Sandra La Dorner, professeure d’enseignement professionnel, est à l’origine de ce partenariat avec la Croix-Rouge, qui est une première dans l’histoire du lycée. « C’est aussi le premier lycée du département qui collabore avec nous », ajoute Jacques Le Cornec, président de la délégation territoriale des Côtes-d’Armor de la Croix-Rouge. Pour cette première année, l’option concerne une trentaine d’élèves de 15 à 16 ans. « L’idée est de bâtir des projets ensemble, en partant des idées des élèves,» détaille Thierry Le Verge, bénévole et animateur de l’option Croix-Rouge.« Il va y avoir un aller-retour entre eux et nous. Ils vont nous présenter leurs idées et nous allons les renseigner sur ce qui est possible et comment. »» (O.F 06/02/24).

Saint-Julien – Les élèves de Saint-Joseph ont collecté des pièces jaunes

Patricia Le Borgne, Josiane Le Berre et Valérie Guiho encadrent la classe de CP. ©
Ouest-France

Vendredi matin, à l’initiative de Valérie Guiho, professeure de l’école Saint-Joseph, les élèves du cours préparatoire ont déposé une collecte de pièces jaunes à la mairie. 17 € ont été récoltés pour un poids de 1,229 kg. Les enfants ont été reçus par Patricia Le Borgne et Josiane Le Berre, les employées, qui leur ont remis en échange le diplôme de super-collecteur. Cet argent sera expédié via la poste à la fondation des hôpitaux. « Ces pièces jaunes serviront à améliorer le quotidien des enfants et adolescents à l’hôpital », indique l’enseignante (O.F 03/02/24).

Lamballe : ces lycéens créent un site internet pour une coiffeuse

Gurvan, Axel et Maden (Léopold est absent) avec Sophie Castel, coiffeuse, et
Nicolas-Pierre Dagoubert, professeur d’informatique : « L’objectif est de faire
travailler les élèves sur des projets ». © Ouest-France

Passionnés d’informatique, quatre lycéens à Saint-Joseph, vont créer, grâce à leur professeur, un site internet pour une coiffeuse qui cherche à se diversifier.
L’initiative : ils sont quatre adolescents tous âgés de 17 ans et sont étudiants au lycée Saint-Joseph. Leur point commun : c’est l’informatique. Maden, Axel, Gurvan et Léopold ont décidé, sous l’impulsion de leur professeur d’informatique, Nicolas-Pierre Dagoubert, de participer à la création d’un site internet pour une cheffe d’entreprise.
Une première réunion de contact : le mercredi après-midi, sur leur temps personnel, ils vont se retrouver pour participer à un projet avec Sophie Castel, patronne d’un salon de coiffure, Nuances Coiffure, à Dinan. « Je connaissais M. Dagoubert. On a vu l’opportunité de travailler avec ces quatre lycéens, en terminale. » Le professeur confirme : « Nous avons les compétences pour ça. » « C’est un plus pour le dossier scolaire », assure Maden. Lors de la réunion de prise de contact, hier, tous les participants, sauf Léopold excusé, ont discuté des bases du projet : quels textes ? quelles photos ? « C’est connaître exactement ce que souhaite Mme Castel », remarque Maden.
La patronne explique : « J’ai un salon avec deux salariés. J’envisage l’ouverture d’un autre salon avec une
nouvelle activité autour du bien-être. J’ai fait une formation pour cela. »
Elle souligne avoir déjà fait appel à une plateforme pour un premier site internet, « mais cela a un coût,
remarque-t-elle. J’ai trouvé que ça manquait de suivi. » Elle s’inscrit donc sur une plateforme de rendez-vous Planity. « C’est un peu le même principe que la plateforme Doctolib », précise le professeur.
Résultat final dans environ six mois : les quatre adolescents ne manquent pas d’initiatives. « On travaillera le mercredi sur ce projet. On va créer entièrement le site, remarque Axel. Il va nous falloir six mois parce qu’on a les études à côté. » Le professeur ajoute : « Il faudra que le site représente bien l’offre et les activités du salon » et « qu’il soit dynamique », note Maden.
Sophie Castel attend de ce futur site « une visibilité. En fait, c’est une vitrine », assure-t-elle. Nicolas-Pierre
Dagoubert conclut : « La prise de contact est faite. Il nous reste à travailler sur le projet de A à Z, écrire les
lignes de code, le peaufiner et rendez-vous dans six mois pour le résultat final. »
Plus tard, Maden aimerait créer des jeux vidéo. Axel voudrait être ingénieur ou faire des études de mathématiques, Gurvan se voit bien programmeur dans le monde des jeux vidéo. Les lycéens affichent, en tous les cas, une belle motivation. Sonia TREMBLAIS (O.F 18/01/24).

Saint-Brieuc – Ils font tourner les aînés dans un film d’animation

La réalisatrice, Frédérique Odye (debout), pour le compte de l’Uffej Bretagne,
conseille les lycéennes de Balavenne, lors d’un atelier-tournage, en présence d’une
résidente, l’une des actrices du film. © Ouest-France

Pour « avoir un pied dans leur futur métier », des lycéens de Balavenne ont interviewé des seniors de deux Ehpad. Les premiers réalisent un film d’animation avec les seconds dans le rôle des héros.
Une ambition d’ampleur. Depuis décembre, l’association briochine, l’Union française du film pour l’enfance et la jeunesse (Uffej) en Bretagne, réalise un documentaire intergénérationnel auprès des seniors. « Il s’agit de les interroger sur leur vécu quand ils ont décidé, ou pas, de partir à l’Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) . Est-ce un choix personnel ? Un choix dicté pour une autre raison ? », développe Laurence Dabosville, directrice de l’Uffej. Ce projet a été mené en partenariat avec le lycée professionnel Balavenne, dans deux Ehpad. La résidence Edilys, de
la rue Saint-Benoît, et celle de Prévallon, du quartier de Cesson. Les ateliers ont été animés par la réalisatrice Frédérique Odye.
« Un travail de minutie, de patience et de créativité »
Cette initiative a vivement intéressé Nathalie Banctel, coordinatrice du bac pro animation, enfance et personnes âgées au lycée Balavenne, ainsi que ses élèves qui l’ont aussitôt adoptée. « Pour eux, ça prend tout son sens. Ils éprouvent de l’intérêt pour ce projet avant leur départ en stage auprès des personnes âgées. » Owen, l’un des lycéens, a accepté volontiers, « car travailler avec des personnes âgées, c’est avoir un pied dans notre futur métier ».
Le directeur d’Edilys, Olivier Dibou, est lui aussi partie prenante. « Edilys accueille soixante résidents. Nous
sommes à l’affût des connexions intergénérationnelles, car cela permet de créer des liens. Nous aimons faire rentrer beaucoup d’extérieur chez nous », précise-t-il.

Une bouffée de jeunesse. Les lycéens ont mené l’enquête auprès de dix résidents (cinq de chaque Ehpad) en leur posant des questions préparées en amont. « Pour eux, c’est un travail de minutie, de patience et de créativité. Ils en oublient leurs moments de pause », ajoute Nathalie Banctel.
La réalisatrice, diplômée des Beaux-Arts de Nantes et qui s’est spécialisée dans l’enseignement, a été séduite par l’idée. « J’apprends aux élèves à faire un film et à écrire un montage. »
Dans une salle d’Edilys, les élèves s’affairent autour de quatre plateaux de tournage. « Pour moi, c’est du costaud, avec ces quatre ateliers simultanés, mais on a eu de la chance, car les résidents se sont livrés intimement. Ici, je transmets aux lycéens ma passion du cinéma d’animation », explique-t-elle.
Elle pousse tout de même de petits « coups de gueule » et réprimande les élèves de l’un des plateaux. « Non, vous allez trop vite ! Soyez patients, vos décors sont beaux, mais vous déplacez trop vite les personnages ! » Yves Millardret réside à Edilys depuis deux ans et demi. « J’y suis très bien. On ne peut pas trouver mieux. » Son histoire est simple. À la retraite, son appartement briochin devait être repris par son propriétaire. Et c’est une chute, au cours d’une promenade, qui a précipité sa prise de décision en faveur d’un Ehpad. « Mais je n’ai eu aucune pression. Ma fille m’avait d’ailleurs demandé si je voulais revivre en ville », remarque-t-il. Il suit avec beaucoup d’intérêt le tournage en cours, qui a nécessité cinquante heures de travail sur le story-board (montage des dessins). « Félicitations à ces jeunes qui font un travail extraordinaire ! » À noter que l’œuvre réalisée va concourir au festival du film d’animation de Saint-Herblain (Loire-Atlantique) (O.F 09/01/24).

Penguily – Solidarité. Les écoliers ont réalisé une collecte pour les Restos

Les enfants avec les personnes du resto © E Gilet

La solidarité s’apprend dès le plus jeune âge. C’est pourquoi, à l’école privée de Penguily, les enfants
ont réalisé avec l’aide de leurs institutrices, une collecte de provisions au profit des Restos du Coeur. Maryse Le Bon, Françoise Gautier et Bernard Morin sont venus récupérer les dons et féliciter les enfants (Le Penthièvre 28/12/23).

Pommerit-le-Vicomte – Résidence de l’If. Un projet artistique qui rapproche

Les lycéens du Restmeur sont allés à la résidence de l’If pour montrer le fruit de leur
travail aux aînés. © Anita Gautier

Dans le cadre d’un projet d’animation, les élèves de terminale du lycée du Restmeur de Pabu, en section Services aux personnes et animation dans les territoires (Sapat), sont allés à la rencontre des résidents de l’Ehpad de l’If, à Pommerit-le-Vicomte, accompagnés de leurs enseignantes, Magali Guéguen et Gwenaëlle Kerloc’h. Après un premier échange où les élèves ont exposé leur projet artistique,  » réaliser des photographies des aînés pour en faire une exposition « , une seconde rencontre a été consacrée à la prise de vue, avec des téléphones portables.
Malgré une petite timidité initiale de part et d’autre, la journée a été riche en complicité, en sourires, en dialogues et en joie. Les photos ont été triées et une quarantaine d’entre elles, en noir et blanc ou en couleurs, ont été imprimées et montrées aux aînés et au personnel de l’Ehpad, dont Alexandre Fauré, responsable de la vie sociale. Bientôt, les photos seront encadrées, légendées et accrochées à l’Ehpad et au lycée du Restmeur, en attendant de voyager vers d’autres lieux d’exposition (L’Écho de l’Armor et l’Argoat 27/12/23).

Guingamp – Des étudiants remettent 1 400 € à la PLB Muco

Aux côtés de David Labbé, formateur au pôle étudiant de Notre-Dame, Gwenvaël
Lecerf, d’Impression Lannion, Yanis Laurans et Romane Raoult ont remis un chèque
de 1 415 € à Daniel Bercot. © Ouest-France

C’est le premier chèque inscrit pour la collecte 2024. Lundi, l’association PLB Muco a reçu une enveloppe de 1 415 € de la part des étudiants en BTS MCO (Management commercial opérationnel) au lycée Notre-Dame. Cette remise est le fruit de la vente de billets de tombola, organisée du 27 novembre au 16 décembre. Chapeautés par Yanis Laurans et Romane Raoult, 25 étudiants y ont participé, non sans difficultés : « Les gens n’ont plus de monnaie », ont signalé les deux porteurs du projet.
« C’est un beau résultat. L’objectif des 5 000 € n’a pas été atteint, mais c’était élevé. Ce qui compte, c’est que des jeunes se mobilisent au profit d’autres personnes qui n’ont pas la chance de vivre comme eux », a salué Daniel Bercot. Le président de la PLB qui indique, par ailleurs, que l’ensemble de la collecte de 2024 sera entièrement destiné à la recherche bretonne et aux centres de soins bretons. La prochaine grande journée de mobilisation pour la lutte contre la mucoviscidose est organisée à Callac, samedi 29 juin. Par ailleurs, les billets 452, 484, 949, 1 508, 1 564, 2 546 ont été tirés au sort. Les gagnants peuvent venir retirer leurs lots à la Boutik d’En Avant, place du Vally (O.F 18/12/23).

Côtes-d’Armor – Un film pour « montrer la réalité » du harcèlement

Alexine et Malone, mère et fille, font partie du casting du film d’Alexandre Beurrier
sur le harcèlement scolaire. © Ouest-France

Dans un film d’Alexandre Beurrier, tourné dans les Côtes-d’Armor, Malone et sa mère, Alexine, incarnent une élève victime de harcèlement scolaire et une directrice d’établissement.
Malone, 13 ans, n’a jamais été harcelée dans la vraie vie. Mais lorsqu’Alexandre Beurrier, réalisateur, l’a sollicitée pour incarner le rôle d’une collégienne victime d’insultes, regards de travers, violence physique par ses camarades de classe, elle a accepté, avec l’accord de ses parents, bien sûr. « Je pense qu’il est important de sensibiliser le plus grand nombre à ce fléau, murmure Malone d’une voix douce. Alors, si ce film peut servir, je me suis dit que c’était bien de m’impliquer. »
Nous avons rencontré l’adolescente dans la maison familiale, à Saint-Brieuc. Installées devant un feu de cheminée, la collégienne et Alexine, sa maman, reviennent sur leur participation à ce film, le harcèlement… « Malone n’a heureusement jamais été confrontée à cette situation. Nous sommes très attentifs et vigilants à la maison. Je suis enseignante et c’est un sujet dont on parle souvent », souligne Alexine.
« Il faut être en alerte »
Enseignante aux collèges-lycées Saint-Charles et Saint-Pierre, à Saint-Brieuc, elle est extrêmement sensible à cette thématique, raison pour laquelle elle a également rejoint le casting du film Malone. « J’interprète la directrice du collège, pas toujours compréhensive et qui minimise la situation. »
Dans la vie de tous les jours, la professeure reste vigilante quand elle constate des signaux de mal-être. «
Lorsqu’un enfant se réfugie dans un mutisme, est souvent isolé, trop discret… il faut être en alerte. Je
reste également attentive aux regards que l’on peut saisir dans une classe. C’est ce qui est retranscrit dans
le film. Malone est souvent silencieuse, mais ses regards parlent d’eux-mêmes. »
La discussion se poursuit autour du tournage à Saint-Quay-Portrieux et à Pordic, dans un mobile-home du camping. Sans oublier le collège-lycée Saint-Pierre, où l’équipe a posé ses caméras durant une semaine en 2022. Ils sont une centaine à avoir tourné dans le film. « Il y a aussi Loïs, mon voisin. Il a accepté d’interpréter Youn, mon ami et allié. »
Le scénario a évolué au fur et à mesure. Chacune et chacun ayant nourri le film. ?« Nous avons débattu autour de certaines scènes. Alexandre a une grande capacité d’écoute, souligne Alexine. Il s’est appuyé sur les remarques des enfants. »
Un outil pédagogique
Malone confie que les cours de théâtre qu’elle a suivis durant trois ans ont été bénéfiques pour interpréter son rôle et le rendre crédible. « Ce n’est pas toujours évident de faire passer des émotions tout en restant naturelle. J’ai essayé de ne pas trop surjouer. »
Le film va être projeté pour la première fois en public ce vendredi soir, au cinéma le Club 6, à Saint-Brieuc. Un moment fort pour le réalisateur mais aussi pour Malone, sa maman, et les actrices, acteurs et figurants ayant donné de leur temps pour que ce film aboutisse. « Nous espérons qu’après cette diffusion, des
établissements scolaires s’en emparent comme outil pédagogique. Je ferai tout dans ce sens-là », assure
Alexine (O.F 15/12/23).